(Personnage de Fidaè)

Nom : Bonès (le s ne se prononce pas)

Age : 18 ans. Mais à en regarder sa petite tête ronde et ses traits prononcés, tout le monde lui donne une quinzaine d’année.

Sexe : féminin

Apparence :

Bonès est un petit bout de femme. Pas bien grande, elle lève souvent le nez pour regarder la tête de ses interlocuteurs. Elle a une petite tête ronde, aux joues naturellement bien remplies et aux pommettes hautes. Avec la famine, elles se sont difficilement creusées, mais il lui en faudra peut pour reprendre du poil de la bête. Un nez accentué et des lèvres plutôt épaisses lui donnent l’impression que son visage est tout petit. Un tout petit menton et un tout petit front. Des oreilles plutôt grandes et heureusement bien collées contre son crâne. Des sourcils fins et des prunelles marrons. On distingue également des petites tâches de rousseurs, pour cause la clarté de ses cheveux bruns, aux reflets roux voir blond.

Quels beaux cheveux elle a d’ailleurs ! Si épais qu’elle se sens obliger de les attacher tous continuellement pour ne pas avoir le mouton du réveil toute la journée. Certaines mèches sont tressées, décorées de ficelles ou de plumes et ce sont souvent ses dreads qui lui servent de chouchou. Plutôt efficace.
Une épaisse frange asymétrique lui cache le front.

Caractère :

Bonès est aussi gentille qu’elle est susceptible. Très ouverte d’esprit et souriante, elle reste serviable en toute circonstance. Cela lui fait toujours plaisir de venir en aide, autant pour la personne que pour elle et son désir de se sentir utile.

Mais d’un autre côté, il ne faut pas lui reprocher beaucoup de chose au risque de la voir se braquer, se vexer bien trop facilement. Fort heureusement, elle n’est pas rancunière. Elle évitera tout lien avec la personne pendant une petite heure avant de revenir vers elle, comme si rien ne s’était passé. Et ce pour tout, de la crise de susceptibilité bien désagréable pour son entourage à la grosse dispute avec quelqu’un.

Bonès est également quelqu’un de très curieuse. Elle aime beaucoup découvrir le monde qui l’entour avec une certaine insouciance. Sa mère avait une connaissance assez affirmée des plantes médicinales et des différents moyens médicaux. Elle était reconnue par ses talents et intervenait en cas de besoin. De ce fait, depuis toute petite Bonès baigne dans la passion de sa maman et s’est intéressée avec un certain dynamisme. Elle l’a suivit et assisté, ce qui lui permet à présent d’oser apporter ses connaissances voir son savoir-faire. Elle n’hésitera d’ailleurs pas longtemps avant de prendre les devants dans une situation.

Histoire :

Bonès est née d’une gentille petite famille calme, sans histoires. Son père était bucheron, sa mère travaillait les champs et s’occupait de soigner les habitants de leur village.

Un jour, alors que Bonès se baladait dans les bois, elle découvra un petit chiot, ressemblant à un loup d’Abyssinie, et le prit sous son aile. Elle devait avoir une dizaine d’année. A cet âge, elle ne s’était pas souciée de savoir s’il était réellement abandonné. N’empêche que le chiot fut adopté, et plus ou moins dressé. Faut croire que sa famille n’a pas beaucoup cherché à s’en occuper ; c’était le chien de Bonès. Et elle le laissait erré assez librement. Tout deux ont développé une très bonne relation malgré le manque d’écoute du chien. Celui-ci la suit et la protège très volontiers. Aussi doit-il sentir la très forte attention que lui porte sa petite maitresse avec sa sensibilité aux fortes émotions. Il se montre en retour très attentif à elle.

Puis… En un an tout a été bousculé. Les nuages noirs ont masqué le soleil pour une durée de plus en plus inquiétante. Plongeant ses pauvres terres dans une pénombre peu profitable à leur agriculture. La famine s’est installée, laissant tous les habitants dans une inquiétude constante. Aby, son chien, a plusieurs fois témoignés un désire de partir pour survivre. Un besoin d’aller chercher une nourriture plus riche. Des accidents sont arrivés. Il a mordu un enfant une fois, déclenchant quelques tensions entre sa famille et celle du petiot. Bien sûr, avec le temps ces tensions se sont apaisées, mais les villageois ont commencé à le regarder d’un mauvais œil. Lui qui était si bien accueillit auparavant. Bonès a toujours refusé de l’attacher mais cet évènement a servi pour lui faire prendre conscience de la responsabilité qu’elle avait dessus. Elle lui a donné un cadre un peu plus strict, bien que toujours laxiste. Et, bornée qu’elle est, elle ne compte pas faire plus.
Bonès déplore l’état de son compagnon et ressent ce désire puissant de partir. Elle y a pensé longtemps jusqu’à ce que ce désire s’installe aussi chez elle. Pour survivre, il faut partir. Par ailleurs, elle ne se voit pas fuguer seule dans ce monde si vaste et si dangereux. Parfois, elle ose en parler mais ses parents la regardent d’un air ahuri. Bonès se prépare déjà a devoir les abandonner s’ils ne se résouent pas au départ. Elle attend patiemment que cette idée merge dans la tête de ses voisins pour espérer ne pas partir seule. En tout cas, si l’occasion se présente elle sera dans les premières à accepter.

Informations complémentaires :

Pour donner une idée approximative de la ressemblance de son chien, nommé Aby.